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Connaissance de soi

Sortir de la culpabilité

By Connaissance de soi No Comments
J’avais la flemme d’écrire

Cette vidéo est le 3ème épisode de la trilogie sur « les conneries que tu fais et qui te coûtent cher ».

Je te fais un résumé de 2 premiers épisodes qui sont des posts

Donc dans la vidéo je te parle de :
– la culpabilité quand tu te plantes (épisode 1)
– la différence avec la responsabilité (épisode2)
– comment sortir de la culpabilité (épisode 3)

Donc en commentaire, je t’invite à :
– me donner ton avis sur la vidéo,
– me dire dans quelle position tu te sens le plus souvent,
– me dire si tu as réussi à t’en sortir et rebondir après ou si c’est cette vidéo qui va t’aider à le faire.

N’hésite pas à t’abonner pour en apprendre plus avec moi et partager si ça peut aider d’autres personnes autour de toi.

 

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Vanessa – (R)éveilleuse de joie de vivre
« Sème le sens, cultive le plaisir, récolte la joie de vivre au quotidien »

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Mais où est ta part de responsabilité ?

By Connaissance de soi No Comments

Publication Facebook du 4/11/2019

 

Je fais suite au post précédent

Hier j’ai écrit sur les conneries que tu fais et qui te coûtent cher.
Alors finalement tu te sens coupable ou responsable ?
Tu connais la nuance entre les deux ?

Quand tu te sens coupable, c’est généralement la descente aux enfers.
Déception, tristesse, dépression.
Tu regrettes ta décision et tu perds confiance.
Tu as même honte et vas jusqu’à te couper du monde.

A l’inverse, quand tu prends ta responsabilité, tu rentres dans une dynamique.
Acceptation, enthousiasme, action.
Tu te remets en question et tu rebondis.
Tu cherches à arranger les choses, à trouver une autre solution.

Donc quand tu fais tes conneries, assument les conséquences et tu sentiras mieux.
Tu feras fuir la culpabilité.

Maintenant, saurais-tu me dire comment tu passes de la culpabilité à la responsabilité ?

Je te laisse méditer sur la question.
Dis en commentaire ce que tu ferais et je reviens vers toi.

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Est-ce que tu culpabilises ?

By Connaissance de soi No Comments

Publication Facebook du 1/11/2019

 

Hier j’ai fait un post

Je demandais quelles conneries tu as faites et qui te coûtent chères.
T’es-tu déjà posé la question ?

D’abord, ce serait bien de savoir si ce que tu fais ce sont « des conneries ».

Tu vas me dire qu’il y a des situations où les conséquences qui ne sont pas prévisibles.
Surtout quand c’est pour éviter un danger ou que ça aboutit à un danger.
Donc j’exclue ces situations extrêmes car ça peut être difficile à digérer ou traumatisant, et dans ce cas on est victime et non coupable.

Alors j’ai repéré 6 types de conneries :
  • les inspirées, que tu fais sur un coup de tête parce que c’est l’idée ou l’envie du moment.
  • les aventurières, que tu fais par curiosité parce que tu veux voir ce qui va se passer
  • les vicieuses, que tu fais en sachant d’avance que c’est une mauvaise idée
  • les douteuses, que tu fais après avoir hésité 25 fois
  • les persuadées, que tu fais parce que tu es convaincu que les conséquences seront positives
  • les miroirs, que tu fais juste pour imiter les autres

Donc tu fais tes conneries et puis finalement tu t’aperçois que tu as merdé grave.
Est-ce que tu culpabilises ?
Si oui, pourquoi ?
Pourquoi, puisque c’est toi qui a décidé ?
Pourquoi, personne ne t’as forcé ?
Tu as des remords ?
Tu as des regrets ?
Pourquoi est-ce que tu culpabilises ?

« J’aurais dû… j’aurais pu… « 

C’est toi qui a agit.
Personne d’autre.
C’est toi qui a fait le choix, pris la décision.

J’appelle ça « prendre sa responsabilité ! »
Et prendre sa responsabilité ce n’est pas culpabiliser.
Être responsable, ce ne pas se sentir coupable.

A ce moment précis, tu essaies probablement de trouver la nuance entre les deux expressions.

Je te laisse cogiter un peu et me donner en commentaire ton explication.

BeeConnected

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L’art de faire des choix professionnels (3/3)

By Connaissance de soi, Généralité, Vie Pro No Comments
Peser le pour et le contre

As-tu remarqué comme il est simple de faire un choix quand on est jeune ?

Tu vas me dire que ce n’est pas le cas de tout le monde.
Je te l’accorde.
Je dirai même que ça dépend du degré de maturité.

Quand on est jeune, surtout jeune dans sa tête, on n’a pas encore tous ces freins qu’on les adultes.
Ou du moins, on y pense pas.

En fait, nos choix se font d’une façon différente.
Comme les enfants.
Ils s’écoutent et ils explorent.

J’appelle ça faire le choix du coeur.
Ne dit-on pas « le coeur a ses raisons que la raison ignore »?
Finalement, ça ressemble à ce « je ne sais quoi » dont je parlais au début.

En gros, il est important de savoir peser le pour et le contre.
Et surtout, de retrouver son âme d’enfant l’histoire d’un instant.

C’est parti pour approfondir ça dans le tant attendu secret n°4.

Secret n°4 : bien se connaitre et s’écouter

Dans le secret n°2, je t’ai dit que j’ai eu l’occasion de pratiquer et m’améliorer dans la construction de CV jusqu’au moment où…
J’ai dû m’occuper de mon cas en 2006.

Une fois que j’ai eu ma licence, la question s’est posé à nouveau.
Poursuivre ses études ou aller travailler ?

Je ne te cache pas que j’avais un gros manque de légitimité vis à vis de mes capacités à travailler dans la communication.
Donc j’ai trouvé une formation en alternance dans ce domaine spécialement pour les diplômés en technologie.
Mais pas l’entreprise car ma timidité de l’époque gâchait tout aux entretiens.

Oh non… ça y est, c’est incontournable, je ne peux plus y échapper.
C’est l’heure d’entrer sur le marché du travail et trouver LE fameux CDI.

J’avais quand même une idée plutôt bien fondée de ce que je souhaitais faire :

  • concilier mes goûts pour la rédaction et la mise en page avec mes connaissances techniques
  • créer des support, organiser les textes et animer avec des couleurs, améliorer l’image et les ventes de l’entreprise.
  • rester à tout prix dans le secteur technique parce que la communication c’était soit-disant bouché.

Le temps passe, je postule et mes candidatures restent sans retour.
J’ai fais le triste constat que mon parcours atypique et très light était plus problématique que je ne la pensais.

A ce moment là, j’avais dû déjà aidé une cinquantaine de personnes avec leur CV.
Et pour moi, c’était la panique totale pour faire valoir mes compétences en communication, commercial et électronique.
Mais pourquoi ça fonctionne pour eux et pas pour moi ?

On dirait que je manquais de recul sur moi-même.
J’ai senti la nécessité de demander un soutien et un suivi auprès des services publics « compétents » pour débloquer la situation.

Sauf que la mission locale m’a rejeté.
Apparemment, bac+3 et fraîchement diplômée, je ne faisais pas parti des critères pour un accompagnement.

Quand aux conseillers de l’ANPE, aujourd’hui appelé Pôle Emploi…
Je te laisse deviner.
Rien ne va t’étonner.

Ma reconversion extrême leur faisait peur et ils m’encourageaient à abandonner.
Tout ça parce que je n’ai pas fait 3 ans d’école à 7000 €.

Oh la… ils sont fous eux, je ne vais pas les écouter.
A ce jour, je ne comprends toujours pas pourquoi ils s’amusent à détourner les gens de leurs envies.

Au final, j’ai dû faire les choses par moi-même.

Jusque là, je m’étais simplement contentée de l’aspect esthétique et logique du CV.
Mais j’ai découvert qu’il manquait quelque chose bien avant de s’y attaquer.
Le projet professionnel.

Pendant 2 mois, j’ai tourné en rond à tenter de le monter.
Je n’y arrivais pas, ça m’a saoulé, j’ai tout arrêté !

Je me suis accordée quelques semaines pour m’amuser, puis, petit à petit, j’ai sombré dans la dépression.
Gros manque de motivation et d’estime de soi.

Un dimanche, mon ex (et oui, ça s’est fini) a fait un aller-retour depuis Metz pour me donner un  sérieux coup de pied aux fesses.

Il a fait simple : mise en place d’une routine matinal pour me booster dès le réveil et me remotiver pour la journée.
Il a aussi découvert que mon CV sur Monster (seule chose que j’avais faite car site idéal pour les profils atypiques) n’était pas visible par les recruteurs.
Et il est reparti 3h plus tard.

Autant te dire que ça a suffit.
Le lendemain, je n’avais qu’un objectif en tête : m’imposer dans ce monde.

Puisque je n’entrais pas du tout dans les cases (dixit Pôle Emploi), je me suis obstinée à me construire un profil valorisant
Je suis entrée dans une introspection.
J’étais convaincue de l’utilité de ma triple compétence pour une entreprise.

En 3 jours, j’ai transformé la routine en organisation hyper efficace et exploré la connaissance de soi dans tous les sens.
J’ai aussi révolutionné mon CV et créé une méthode simple pour rédiger la lettre (qui me paraissait être tout un art).

Le vendredi, on m’appelait pour une création de poste, après avoir trouvé mon CV sur Monster.
Le lundi, je passais l’entretien dont j’ai eu la réponse positive le lendemain.
Une semaine plus tard, je commençais le métier que j’ai exercé pendant 9 ans et demi dans la même boîte.

Et dire que je voulais trouver un travail avant mes 25 ans.
C’est tombé pile la semaine de mon anniversaire.

En conclusion, un projet professionnel bien construit facilite grandement la recherche d’emploi.
Il est indispensable de bien se connaître soi-même ainsi que l’activité que l’on veut exercer, où et surtout savoir pourquoi
J’ai compris alors qu’il fallait aller au plus profond de soi pour s’épanouir dans la vie.

5 – Retour vers le futur (reconversion n°… 4 + entrepreneuriat)

Il faut savoir qu’en 2006, que j’ai rebaptisé l’année du changement, j’ai pris une décision radicale : arrêter d’être timide et me faire des amis.
En fait, en rentrant d’Angleterre, je me suis retrouvée assez seule car je n’avais pas gardé contact avec ceux de l’université, et il me restait seulement deux copines du lycée.
Plus le temps passait et plus cette timidité me rendait dingue car elle m’enfermait dans une solitude que je ne supportais pas.

J’ai alors senti un énorme gain de liberté dont je voulais absolument profiter.
Comme si la période d’ados avait été zappé mais que les portes de la prison s’était enfin ouverte pour rattraper le temps perdu.

Donc voici 4 ans que je travaille et tout se passe bien, à part la santé qui refait des siennes.
Nous sommes en 2011 et j’ai beaucoup mûri, évolué et changé.
De nouveaux besoins et de nouvelles envies sont apparus.
Et en plus d’être une éternelle insomniaque, je suis donc devenue sociable et fêtarde.
Ma vie commençait seulement.
La nouvelle et véritable moi est née.

Tout a commencé à prendre un rythme effréné dans lequel je me sentais merveilleusement bien et dont je ne voulais aucunement m’en séparer.

Soudainement, c’est devenu une nécessité absolue que cette transition de personnalité se répercute professionnellement.
Une prise de conscience qui m’a secoué.
Je me devais de répondre à ses même besoins et envies de bouger et communiquer au travail, alors que je m’étais volontairement bloquée derrière un écran vissée sur ma chaise par peur du contact.

En parallèle du travail, je continuais mes prestations de transformation de CV et de construction de projet professionnel.
C’est marrant parce que l’idée m’a traversé la tête d’en faire une activité payante surtout avec l’arrivée le statut auto-entrepreneur et peut-être même d’envisager de travailler dedans étant donné la déception que j’entends autour de moi concernant notre cher ami Pôle emploi.
Mais c’était juste une idée qui m’a traversé la tête, tout comme ça faisait déjà 10 ans je met à profit mon merveilleux talent de masseuse bénévolement jusque-là.
Je l’ai laissée de côté quand subitement…

Fin 2012 des événements se sont manifestés : dégradation de la santé avec une grande souffrance qui s’est prolongé pendant 9 mois, le décès de celui qui est venu mettre des coups de pied aux fesses et qui a fait que j’avais trouvé ce travail en une semaine, puis en mars 2013, le verdit santé qui tombe après ces 9 mois de souffrance entrainant un suivi psychologique.
Au fil des événements, je réfléchis et y perçoit des signes annonciateurs de changement professionnel qui se confirment.

J’ai des mesures à prendre pour ma santé dans les 5 ans qui arrivent car ça ne présage rien de bon.
Je suis suivis à distance le temps de digérer la pilule et réfléchir à l’avenir.
Mes idées de reconversion reviennent plus fortes cheminer dans ma tête jusqu’à ce que j’entre dans une nouvelle phase d’introspection pour trouver une solution.
Ça durera 3 ans.
Je porte toujours l’étiquette du profil atypique

Comment m’en défaire, ou plutôt comment en faire un atout, une force?
Après tout, je l’ai déjà fait 2 fois et on dit jamais deux sans trois.
Je décide alors d’explorer du côté de la formation et des techniques de recherche d’emploi.
Je sais qu’en le pratiquant quotidiennement ça réunit tout ce que je recherche professionnellement pour me sentir bien, c’est-à-dire de satisfaire mes nouveaux besoins de plus de relationnel, de communication, d’action et de dynamisme.

Je progresse dans ma réflexion, sacrifie à 3 reprises mes vacances pour vérifier la faisabilité de ce que j’ai en tête.
J’y crois et entre en juin 2014 en association pour asseoir ma conviction et ma légitimité.
Décembre 2014, je m’engage dans une formation certifiante à distance, histoire d’être à la page.
Le temps passe et la santé s’en mêle de plus belle, jusqu’à ce que… l’obligation d’écouter son esprit et son corps devienne indispensable et irréversible.
Après 5 ans de maturation, je prends la décision lourde de partir

Mes parcours scolaires et professionnels étant entièrement réfléchis et souhaités.
Ils ont surtout été des choix guidés par l’envie d’allier mes goûts, ma personnalité, mes centres d’intérêts extra-scolaires et mes ambitions.
Reconvertie à 4 reprises (la troisième (reconversion + évolution) je la garde secrète pour ceux que j’aurai l’honneur d’accompagner), je construis mon nouveau métier à partir de ma propre expérience et encore de ma vie extra-professionnelle.
C’est ce que j’appelle le fil conducteur : peut importe le métier, tant que je le suis, je ferai ce qui me plait.

C’est là que j’ai compris que nous avons réellement la majorité des cartes en main pour décider sa vie et changer les choses.
Et aujourd’hui, j’ai choisi de transmettre aux autres comment créer à leur tour la vie qui leur ressemble.
Et il n’y a pas meilleurs exemples, témoignages et preuves que mon parcours passé, mes péripéties actuelles et mon évolution future.

Voici ma seconde reconversion combinée à la fois à l’orientation et l’insertion professionnelle car c’était des études en alternance.

Je sais que tu attends le secret n°4 avec impatience car je t’en ai parlé 2 fois déjà.
Mais avant,  si tu as eu l’occasion de faire des études supérieures, dis-moi :

  • as-tu eu une envie de changer ?
  • comment as tu rebondi ?
  • si tu as abandonné ce changement, comment t’es-tu senti ?

Allez, rendez-vous dans le dernier épisode de l’article.

BeeConnected

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L’art de faire des choix professionnels (2/3)

By Connaissance de soi, Généralité, Vie Pro No Comments
Simple, authentique et réaliste

Sans me vanter, je trouve que j’ai adopté un bon raisonnement pour m’orienter à cette époque-là.
Au final, j’ai choisi en fonction de ce que j’aimais à l’école et dans la vie de tous les jours.
Et surtout, j’ai aussi pris en compte mes points faibles pour ne pas me mettre en échec dès le départ.

En fait, j’étais tellement convaincu que personne n’aurait pu me faire changer d’avis.
C’est vraiment dommage que ce ne soit pas inné chez tout le monde.

Mais tu sais ce qui me désole le plus ?
Que les conseillers d’orientation ne l’utilisent pas pour aider les jeunes.
Enfin bref…

C’est bien pour ça que j’ai créé mon métier (youpi, encore des fleurs pour moi !).
Que je le fais avec amour et conviction (j’ai des étoiles dans les yeux).

Allez, on poursuit.

Secret n°2 : explorer ce qu’on ne connait pas

Juin 2001, je postule pour la deuxième année consécutive là où j’ai fait le 1er job d’été de ma vie.
Du travail administratif (beurk !) car j’ai choisis la facilité.
Mon cousin m’avait pistonné donc pas besoin de chercher.

Cette fois-ci, je suis au service recrutement.
Ahhh!!!
J’ai eu peur de retourné au service du personnel, même si j’ai apprécié.

Autant te dire que cette expérience m’a doublement marqué au fer rouge.
Tu verras pourquoi dans quelques minutes et dans le secret n°4.

C’est une blague j’espère ?
Mon visage s’est décomposé.
Mission : informatiser le maximum de CV manuscrits d’avant 1990 et des lettres de motivation en conservant le classement d’origine.

Au moins 300 CV… quoi ?
Non mais attends…
Comment on peut demander de faire un travail aussi ingrat à quelqu’un ?

3 piles de candidatures : les embauchés, les embauchables et les refusés après entretien.
Une dizaine d’annotations par CV et lettre à recopier sur des compétences ou des qualités et défauts : prétentieux, motivé, exemplaire…
Un mois pour tout faire.

Je me suis assise à mon poste.
Pendant quelques minutes, j’ai eu envie de pleurer.
Puis je me suis dit que je ferais le maximum, ce n’est qu’un job d’été après tout et je ne travaillerais jamais dans ça.

Euh… oui Vanessa… le futur n’en dira pas autant.
Heureusement que la légende de Pinocchio n’existe pas, n’est-ce pas ?

Et donc je lisais et c’était passionnant.
Je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie d’analyser et comprendre pourquoi untel plus qu’un autre a été reçu en entretien.
Une véritable mine d’or resté encrée dans ma tête.

C’est ce job qui est à l’origine de mon intérêt pour les CV.

Cerise sur le gâteau, à force d’écrire, j’ai appris à taper rapidement.
Et je suis presque arrivée au bout de la pile à la fin du contrat.
Trop fière la fille !

En fait, j’aurais pu terminé de tout recopier.
C’est parce que je me suis donnée à cœur-joie d’exécuter les mises en forme et en page.
Juste parce que j’avais envie d’embellir mon travail alors que ça n’était pas demandé.

Hum… étrange, la créativité à encore frappé et en même je rebascule dans mon côté littéraire.

Après cette expérience, j’ai continué à appliquer ce que j’avais appris après de mon entourage.
J’entendais des bribes de conversations pas très enthousiastes par ci par là : « oh là là je dois refaire mon CV… pfff, je veux changer de boîte ».
Évidemment, je m’incrustais pour répondre  : « tiens, je peux t’aider moi, j’ai appris plein de choses cet été ! ».

Je ne sais pas pourquoi tout le monde trouve ça chiant, mais moi j’aime trop ça.
Mettre en page, créer, améliorer le texte…
Et quelques jours plus tard : « waouh, génial, quel résultat ! ».

J’avoue, j’étais fière de moi, et ça me faisait plaisir de faire plaisir aux autres.
Et peu de temps après : « merci Vanessa, j’ai trouvé du travail et je commence… ».

C’est là que j’ai compris que j’avais un talent à explorer.

En tout cas, quelques personnes m’ont permis de pratiquer et de m’améliorer jusqu’au moment où…
J’en ai fait mon métier?
Non, il y a eu d’autres choses avant ça.

Rendez-vous au secret n°4.

Secret n°3 : faire une pause pour se recentrer

Tu te souviens que je t’ai dit que j’ai continué dans l’électronique jusqu’en 2005 ?
C’est vrai mais en fait, j’ai renoncé à ce secteur en 2004 car ça évoluait trop vite pour moi.
En plus, son avenir était voué au numérique, totalement contraire à ce qui m’intéressait dans le métier.

NOOOOONNNNN !!!
Retour case-départ.

Sauf que j’ai attendu le moment décisif pour m’en rendre compte.
Encore un choix d’orientation : je fais quoi l’an prochain ?
Poursuite d’études ou recherche d’emploi?

C’est là que tu prends conscience que tu n’es plus un enfant.
Que tu te retrouves seul face tes choix d’adulte.

Je suis pourtant prévoyante d’habitude.
Mais là, malgré le redoublement de la 2ème année, je n’avais pas pris le temps de préparer la question.

Je me suis vite retrouvée dans une impasse.
Ma réponse devait être imminente : 3 semaines de remplir les dossiers.

Oui mais attends…
« On parle de ton futur Vanessa, de ce qui va te faire devenir indépendante de tes parents ».

OK… non… attends !
Mini analyse de la situation obligée.

Trop nulle en maths pour l’école d’ingénieur, et mon ami électronique analogique disparaît.
Je veux concevoir moi, pas être technicien, ah on.
Franchement, si ce n’est pas pour toucher à ce que je veux plus tard, je lâche l’affaire.

Suite de l’analyse…
Mes stages, je leur ai intégré l’aspect commercial et communication.
Parce que je me suis souvenue qu’au lycée, un élève m’avait dit que commercial dans l’électronique ça avait un grand avenir.

Purée commercial ?
Je ne me vois pas blablater devant les gens, je suis hyper timide moi.

Par contre, j’aime beaucoup développer les supports papier et blablater dessus.
La créativité encore, comme quand je rédige des CV, des fiches ou rapports techniques.
En plus, derrière un écran, c’est la bonne planque pour éviter le contact direct avec les clients.

OK et je fais quoi de ça?
Y’a quoi comme diplôme ?
Dans quelle merde je suis ?

Inutile de te dire que c’était la panique totale.

Bon on se concentre !
Dans mon école, il y a la licence technico-commercial option communication qui semble me correspondre.
Intéressant mais dans le fond c’est dure de dire adieu à mon rêve d’ingénieur en électronique.
Non, besoin d’un plan, c’est trop brutal cette décision.

Et là j’ai remarqué un phénomène étrange depuis 3 semaines.
Qu’est-ce qui se passe ?

C’est bizarre, on dirait que tout le monde se barre en Angleterre.
J’ai loupé un épisode?
C’est quoi le truc… équivalent international ?

Tiens, en Angleterre, ils ne chipotent pas comme en France.
Je trouverai du boulot facilement même sans être ingénieur.
Pff… mais l’électronique analogique disparaît… et je n’aime vraiment pas le numérique.

Les jours passent.
Le dilemme s’amplifie.

Je finis par me réveiller pour poser quelques questions.
Trop tard, il ne restait qu’une seule école intéressante : De Montfort University à Leicester.
Toutes les présentations des universités partenaires étaient terminées.

Sinon, il y avait encore l’Ecosse, tout là-haut dans le froid.
Mais ça ne me disait rien du tout.

Une grosse discussion avec les parents.
Une autre avec le chéri de l’époque (3 ans de couple quand même).
Et hop, me voilà partie pour l’Angleterre en août 2004, toujours dans l’électronique.

Grande amoureuse de ce pays, j’y ai vécu pleinement.
Je suis devenue bilingue, avec de l’expérience professionnelle dans une multitude de secteur.
Je gagnais super bien ma vie en plus.

Surtout, j’ai pris le temps de repenser à mon avenir et faire le deuil de l’électronique.
Mes nouvelles envies c’étaient vraiment vers la créativité graphique et rédactionnelle.
Seulement, il n’y avait pas de formation en  communication visuelle à Leicester.

J’avais envie de rester là-bas.
Mais refaire un déménagement, avoir des amis dans une autre ville, ça m’a démotivé.
Je me suis donc résignée à retourner à Paris 1 an plus tard pour faire la fameuse licence de mon ex-université.

Voici ma seconde reconversion combinée à la fois à l’orientation et l’insertion professionnelle car c’était des études en alternance.

Je sais que tu attends le secret n°4 avec impatience car je t’en ai parlé 2 fois déjà.
Mais avant,  si tu as eu l’occasion de faire des études supérieures, dis-moi :

  • as-tu eu une envie de changer ?
  • comment as tu rebondi ?
  • si tu as abandonné ce changement, comment t’es-tu senti ?

Allez, rendez-vous dans le dernier épisode de l’article.

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